Depuis quelques semaines déjà, les boissons alcoolisées et gazeuses se font de plus rares dans les bars. La faute à qui ? Difficile pour le moment de savoir. Que ce soient les brasseries, UCB et KADJI, qui sont les principales entreprises de production brassicole au Cameroun, la situation est quasi similaire.
Georges, tenancier d’un débit de boisson au lieu-dit « KM5 », localité située dans le 2ème arrondissement de la ville de Douala témoigne en ces termes : « j’ai trop de difficultés à ravitailler mes clients. Mes fournisseurs disent qu’ils n’ont pas de produit. Je ne peux pas vous dire si cette pénurie est juste spéculative pour nous préparer à une augmentation de la bière ».
Comme Georges, beaucoup d’autres vendeurs de boissons éprouvent les mêmes difficultés à se ravitailler. Même dans les points chauds de Douala comme AKWA, Ange Raphaël, Déido et village où la consommation de bière est assez importante, il devient de plus en plus difficile de boire à son goût, ni même à sa soif.