Dans un échange captivant avec le journaliste Romaric Tenda, le professeur Jean Bahebeck, médecin universitaire camerounais reconnu, a partagé sa vision audacieuse pour Samuel Eto’o. Actuellement à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’icône du football mondial ne devrait pas se limiter à son rôle administratif. Au contraire, pour Bahebeck, Eto’o a le potentiel de gravir les échelons jusqu’à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) et même de la FIFA.
Lors de l’entretien, le professeur a esquissé deux recommandations primordiales pour booster le leadership d’Eto’o. La première concerne le choix des conseillers. Pour Bahebeck, une sélection judicieuse de collaborateurs est essentielle. « À un niveau de leadership tel que le tien, tu ne dois pas te contenter du local. Vise la CAF, puis la FIFA ! », a-t-il affirmé. Avec son expérience et son charisme, Eto’o doit non seulement s’entourer de personnes compétentes mais aussi développer une vision stratégique pour le football africain.
La nécessité de la formation continue
Le deuxième conseil du Pr Bahebeck est tout aussi crucial : l’importance de la formation personnelle. Il a souligné que pour prendre des décisions éclairées, Eto’o doit enrichir sa culture générale et ses compétences managériales. « Le leader doit savoir décider après avoir écouté ses conseillers », a-t-il insisté. Au-delà de ses talents sur le terrain, Eto’o doit se préparer à un rôle où le savoir et la stratégie sont centraux.
En abordant des thèmes plus personnels, le professeur a mis l’accent sur l’importance de la rigueur et de l’exemplarité. Une intégrité irréprochable dans sa vie privée peut, selon lui, rejaillir favorablement sur sa carrière publique. Équilibrer ses relations familiales et son rôle de leader pourrait s’avérer déterminant dans son parcours.
Les conseils du Pr Jean Bahebeck soulignent une ambition claire : Samuel Eto’o peut devenir non seulement un acteur clé au niveau national, mais également une figure influente sur la scène internationale du football. Malgré les défis de la gestion sportive, son arrivée à la présidence de la Fecafoot démontre déjà qu’il a la capacité d’apporter du renouveau.
Si Eto’o met en œuvre les recommandations de Bahebeck, il se pourrait qu’un jour, il aspire à des fonctions prestigieuses au sommet de la CAF, voire de la FIFA. Les yeux du monde du football sont tournés vers lui, espérant voir une légende du jeu se transformer en leader visionnaire pour l’avenir du football africain et mondial. Aurait-il alors la force et l’humilité nécessaire pour écouter les conseils du professeur Bahebeck ?
Mireille Ganz