Le SDF qui gère cette commune depuis plusieurs années n’arrive pas à lui assurer les moindres services de base que sont : l’équipement, l’entretien et la propreté des lieux.
On se croirait à l’esplanade d’une mairie rurale perdue dans une zone enclavée de la République. Que non ! C’est bien à Bafoussam 1er supposée être la première commune de la capitale de l’Ouest. Située à l’entrée de la ville, cette commune est en passe d’être la commune la plus salle de la ville. Son siège présente un piteux visage, avec un plafond fait en contre-plaqué comme à l’ancien temps, et perforé çà et là, pour avoir été pendant longtemps soumis aux effets pervers des intempéries. La cour, poussiéreuse en saison sèche, devient boueuse dès l’apparition des premières pluies. Seul le drapeau tricolore (vert-rouge-jaune) qui flotte à l’esplanade de cette commune rappelle qu’on est devant une institution publique. Le reste laisse à désirer.
Les amas de béton et la ferraille qui font office de barrière ont cédé sous le poids de la vieillesse. Les murs n’ont des carreaux que de noms car ce qui en tient lieu a perdu de sa couleur et de sa vivacité depuis mathusalem.
A l’intérieur, notamment dans la salle de célébration des mariages, les chaises sont non seulement rares, mais celles qui existent sont loin de procurer la joie et la gaieté sensées habiter les mariés et leurs convives en pareilles circonstance.
La célébration des mariages est rare dans cette commune que les usagers n’aiment pas solliciter, à cause de son état de délabrement. Cette commune conquise par le SDF lors des dernières élections municipales « ne fait pas honneur à l’opposition », déclare un homme politique implanté dans la ville de Bafoussam. A qui donc la faute ?